Le vol en "V"
La majeure partie des oiseaux volent en V. Cette formation peut sembler étrange pour certaines personne mais, elle est tout à fait logique. D’une part, D’un point de vue physique la différence de pression de l’air au-dessus et en dessous de l’aile cause une remontée de l’air sous le bout de l’aile aspiré vers le dessus, ce qui produit un tourbillon conique appelé vortex. Une petite zone sur le côté externe de ce vortex est donc ascendante
. Or ce vortex ce déplace avec le battement d’aile, il est donc ascendant ou descendant en fonction de la position de l’oiseau suiveur. L’oiseau suiveur doit donc se coordonner complètement avec le meneur pour recevoir le courant ascendant qui lui permet d’économiser de manière significative son énergie.
Cette hypothèse aérodynamique a été validée par le physiologiste Steven Portugal. Lui et son équipe dirigèrent une étude sur cette hypothèse. Ils mirent des capteurs miniatures qui permettent de calculer les battements d’ailes sur un groupe d’ibis chauve. Les oiseaux se positionnaient d'eux-mêmes à l'endroit optimal prévu par les théories aérodynamiques, soit à 1,20 m du précédent avec un angle de 45 degrés vers le côté pour des oiseaux qui font 1,20 m d'envergure. De plus les mouvements des ibis chauve étaient parfaitement coordonnés.
La formation permet donc aux oiseaux au centre de la formation d’économiser de l’énergie de l’ordre du pourcent ce qui semble faible mais, représente une quantité gigantesque sur les immenses trajets que font les oiseaux. Le « leader » de la formation n’économise par d’énergie et il est donc souvent remplacée par un autre oiseau pour se reposer, il n’y a pas vraiment de leader.
D’autre part, cette formation permet aux oiseaux de garder un œil sur leurs voisins, communiquer, mais aussi s’orienter, étant donné qu’il n’y a pas vraiment de leader chaque oiseau s’oriente seul avec les mêmes moyens que ceux citer dans les parties précédentes.